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Profil

  • Roch WAMYTAN
  • Homme politique, membre de l'Union Calédonienne et du FLNKS, Signataire de l'accord de Nouméa en 1998, Président du groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès de la Nouvelle-Calédonie
  • Homme politique, membre de l'Union Calédonienne et du FLNKS, Signataire de l'accord de Nouméa en 1998, Président du groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès de la Nouvelle-Calédonie

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 20:58
12296022_signataires_noumea_0.jpgRetranscription "mot à mot" OFM
Journaliste : Votre sentiment, Monsieur Wamytan sur le comité des signataires :

Rock Wamytan : L'état d'esprit de ce comité des signataires a été bon. Tout à fait au début, on s'est posé la question, dans quelles conditions allait se dérouler ce comité des signataires, à partir du moment où c'est le premier comité des signataires sous le gouvernement socialiste. Les socialistes ont présidé deux comités des signataires sur les dix que nous avons tenus depuis la signature des Accords de Nouméa, donc, on s'est posé la question, puis finalement, ça s'est bien passé. Je pense que ce qu'on peut retenir, en tout cas au niveau de l'ensemble des dossiers qui ont été abordés, c'est l'esprit pays, c'est la volonté, après 25 ans de provincialisation, cette volonté de l'ensemble des signataires de l'ensemble des responsables des collectivités, de se dire : nous avons développé nos provinces, mais si nous continuons sur cette lancée, peut-être que nous allons favoriser la partition de la Nouvelle-Calédonie. Il y a une prise de conscience avec la gestion des dossiers, chacun à leur niveau, et là, on a senti, à ce comité des signataires, ce sentiment émerger et se traduire, en termes décisions, dans les décisions que nous avons prises, notamment sur la question du Copil du CSI, par exemple, la stratégie industrielle. Tout le monde s'est dit qu'il faut travailler pays, il faut qu'il y ait de la discussion entre les provinces, les présidents des provinces, le président du gouvernement, le président du Congrès, le représentant de l'État pour arriver, ensemble, à poursuivre les dossiers relatifs à ce Copil stratégie industrielle, et arriver à une solution, en les mettant en perspective pays. Je pense que c'est quelque chose d'important, mais sur l'ensemble des dossiers, j'ai ressenti cela. Donc, c'était quelque chose de très fort.

Journaliste : Vous ne regrettez pas d'être venu ?

Rock Wamytan : Non, je ne regrette pas d'être venu. Bien sûr, on s'est posé la question, mais c'est légitime de se poser la question, s'il faut venir, s'il faut pas venir. Nous avons décidé de venir, on est venus, et il ne faut pas le regretter. La seule critique que je pourrais faire, on avait commencé à en parler un peu, c'est cette position un peu trop affirmée de la neutralité de l'État, du gouvernement, de l'équidistance entre les uns et les autres. Nous, en tant que responsables du peuple kanak, on se dit que l'État français, c'est quand même notre colonisateur, nous revendiquons quand même un petit plus par rapport à cela, du fait que nous sommes légitimes en Calédonie, que nous portons une revendication d'indépendance, et que, par rapport à cela, l'État doit nous accorder quelque chose de plus par rapport au fait que c'est quand même l'État qui a colonisé la Calédonie. C'est le petit regret que je peux exprimer.
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