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« Sur les quatre points à l’ordre du jour, trois n’ont pas posé de problèmes particuliers. Par contre sur le litige électoral, nous ne sommes pas tout à fait satisfaits. L’évaluation quantitative du litige électoral faite l’année dernière pour les élections provinciales portait sur 3974 personnes que nous avons estimées par l’intermédiaire de la commission politique et citoyenneté. Ces personnes étaient donc, pour nous, indûment inscrites sur les listes électorales.
L’expert Mélin-Supramanien vient de nous confirmer les résultats que nous connaissions déjà : environ 1062 personnes sont arrivées après 1998 dont 180 personnes à peu près dont on ne trouve aucune trace nulle part dans les fichiers. Or, on les retrouve sur la liste électorale spéciale pour les provinciales. Cela nous donne raison. Nous avons convenu d’une levée de l’anonymat et d’une radiation par les commissions électorales si ces personnes n’apportent pas la preuve de leur arrivée avant 1998.
Là où nous ne sommes pas tout à fait satisfaits, c’est sur les 2300 personnes arrivées entre 1988 et 1998. D’abord parce qu’elle ne sont pas inscrites sur la liste générale alors que la loi les y oblige. Le problème c’est que certaines personnes que nous avons pu identifier sont arrivées, sont restées deux ou trois ans puis sont reparties. Et elles restent inscrites sur les listes électorales. A partir de ce moment là, même si certaines sont revenues depuis, elles n’ont plus le droit d’être inscrites à moins de produire un justificatif de leur départ. C’est pour cela que le débat a duré 7 heures. Le débat est clos politiquement sur cette question qui a bénéficié d’une décision majoritaire à laquelle notre groupe politique n’a pas partagé, mais nous nous y plions ».
Propos recueillis à Paris par Myriam Grandcler
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